Afghanistan, Syrie, Mali et maintenant Corée(s), les conflictualités conventionnelles se prolongent de plus en plus dans et par ce "nouveau" milieu, le cyberespace. Qu'elles soient à de strictes fins de communication (désinformation, manipulation), d'opérations défensives et, évidemment, offensives, rares voire iconoclastes seront les prochains conflits n'ayant aucun prolongement cybernétique.
La Corée du Nord, si hermétique dans ses frontières réelles et virtuelles, entretient depuis plusieurs années une force de spécialistes cyber de plusieurs milliers de spécialistes. Une force considérée comme respectable par de nombreux spécialistes et qui mènerait des cyber-opérations depuis plusieurs années. Cette force pourrait avoir participé, à la fin du mois dernier à une vaste opération ayant visé et perturbé plusieurs acteurs économiques et de communication. Dans la droite ligne de l'actuelle stratégie de la tension conduite par le pouvoir politique nord-coréen.
Tandis que les Etats-Unis ont décidé ces dernières heures de déployer des F22 en Corée du Sud, leurs appareils de combat les plus modernes, le ministère de la défense sud-coréen vient d'annoncer avoir demandé une augmentation du nombre d'unités cyber ainsi qu'un développement de divers scénario de dissuasion en coopération avec les USA. Le tout afin d'être prêt à mieux traiter ce que les retardataires qualifient de "menaces émergentes".
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